L’assurance-vie : un produit d’épargne long-terme
Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance-vie ? A quoi sert-il ? Est-il un placement bancaire intéressant dans le but de se constituer un capital ? Quelle fiscalité s’y applique ? Aujourd’hui Réduire Ses Impôts décrypte pour vous ce placement d’épargne long-terme.
Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?
L’assurance-vie est un produit d’épargne bancaire. Il permet de se constituer un capital et de cumuler des intérêts sur le montant investi. Le détenteur de l’assurance-vie reste le propriétaire de cette épargne et peut débloquer librement le capital investi.
Lorsqu’un particulier souscrit à un contrat d’assurance-vie, il doit désigner un ou plusieurs bénéficiaires à qui sera transféré le contrat en cas de décès de ce dernier. L’assurance-vie permet donc de se créer un capital, de générer des intérêts mais également d’assurer un avenir à ses descendants.
Quelles sont les conditions à remplir pour souscrire à un contrat d’assurance-vie ?
Pour souscrire à un contrat d’assurance-vie, les conditions requises sont les suivantes :
- Vous devez avoir la capacité juridique de signer un contrat (être majeur et n’être ni sous tutelle ni sous curatelle)
- Votre assureur posera également des limites d’âge pour la souscription d’un contrat d’assurance-vie. Vous devrez donc ne pas dépasser la limite d’âge imposée par ce dernier.
- Votre assureur vous transmettra également un questionnaire médical auquel vous devrez vous engager à répondre en toute transparence.
- Enfin vous devrez désigner un ou plusieurs bénéficiaires pour votre contrat (ces derniers devront être âgés au moins de 12 ans au moment de la souscription ou avoir un accord parental écrit le cas échéant).
Quelle fiscalité pour l’assurance-vie ?
Concernant la fiscalité qui vient frapper votre contrat d’assurance-vie, elle diffère si votre contrat a plus ou moins de 8 ans.
- Premier cas : votre contrat a moins de 8 ans. Dans ce cas-là, les intérêts perçus en cas de déblocage de votre contrat seront soumis au barème de l’impôt progressif de l’impôt sur le revenu. Il est toutefois possible d’opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire dont le taux est de 35% les 4 premières années et de 15% les 4 années suivantes.
- Second cas : votre contrat a plus de 8 ans. La fiscalité devient beaucoup plus souple avec un abattement annuel de 4600 € pour une personne seul et de 9 200€ pour un couple marié ou liés par un PACS. Ensuite vous pourrez choisir d’être soumis à l’impôt sur le revenu ou à un prélèvement de 7,5%.
Quelles obligations incombent à l’assureur ?
Si le souscripteur est soumis a des obligations, il en va de même pour votre assureur. En effet ce dernier devra :
- Vous informer en toute transparence des conditions prévues par le contrat
- Garantir que vos données personnelles liées à votre questionnaire médical seront strictement confidentielles et ne seront jamais communiquées à un tiers.
- Vous fournir une proposition écrite précisant les conditions d’application du contrat.
Quelle est la différence entre une assurance-vie et une assurance décès ?
On confond souvent l’assurance-vie avec l’assurance-décès. Cependant la différence entre ces deux contrats est de taille.
- Une assurance-vie est avant tout un produit d’épargne pour le souscripteur, avec une clause permettant en cas de décès avant une certaine date fixée, une transmission du contrat aux bénéficiaires.
- L’assurance-décès n’est pas un produit d’épargne. Son objectif est uniquement de garantir à vos bénéficiaires de percevoir une rente ou un capital à votre décès.
L’assurance-vie est donc un produit d’épargne alors que l’assurance-décès est un outil de prévoyance pour vos descendants.
Notre avis sur l’assurance-vie
L’assurance vie est un placement d’épargne intéressant s’il est prévu pour exister sur le long-terme. En effet, les premières années la fiscalité qui s’applique est lourde. Si vous désirez vous constituer un capital long-terme dans le but d’assurer votre retraite ou de réaliser un investissement immobilier, l’assurance-vie est une bonne solution. En plus de vous permettre d’épargner, elle assurera un capital à vos descendants.
Le saviez-vous ?
Il est également possible de souscrire à un contrat d’assurance-vie même si vous non-résident. En effet, certaines compagnies d’assurance autorisent ce placement financier si vous n’habitez pas en France et que les règles fiscales de votre pays de résidence sont compatibles avec la souscription d’un tel contrat.