Calcul Impots : simulation des impôts de votre foyer fiscal cette année (depuis le 1er janvier)
Vous voulez savoir, de façon approximative, combien l’on va devoir payer sur les revenus perçus depuis le 1er janvier.
Utiliser un simulateur d’impôt tel que celui proposé par l’État
Plusieurs solutions existent pour avoir une idée de l’impôt que l’on va devoir verser, en se basant sur le revenu net imposable et le revenu fiscal de référence. Il existe notamment des simulateurs, par exemple celui proposé par le site de la direction générale des Finances publiques, qui vous permettent d’obtenir le renseignement en question. L’avantage de ce système est la relative simplicité d’utilisation et le fait qu’il y ait, dans notre exemple, une version simplifiée et une version complète. Dans le cas de la version simplifiée, qui conviendra aux simples particuliers, voici les principaux éléments dont vous avez besoin : vos revenus, vos charges déductibles, votre épargne, toute réduction et crédit d’impôt auquel vous avez droit.
Vous devez bien entendu être au clair sur votre situation familiale. En effet, celle-ci joue un rôle dans le calcul de votre impôt. Techniquement, voici quelle peut être votre situation familiale (les possibilités sont indiquées par ordre alphabétique) : célibataire, divorcé/séparé, marié, pacsé, veuf. Cette situation joue par exemple un rôle dans la façon dont votre impôt sur le revenu est pris en compte. S’il y a eu des changements dans votre situation familiale, l’impôt sera effectué au 31 décembre de l’année d’imposition plutôt qu’au 1er janvier.
Si vous êtes parfaitement au clair sur ces éléments, qui peuvent être techniques – on pense surtout aux nombreuses possibilités dans la section des réductions et crédits d’impôt, mais aussi que vous connaissez bien la fiscalité française, il est évident qu’un tel outil va vous intéresser et vous rendre service. Et dans tous les cas, si vous êtes très pressé, il s’agit effectivement d’un support idéal. Mais si vous voulez mieux comprendre comment fonctionnent les impôts ainsi que des notions telles que le foyer fiscal, le quotient familial, le revenu fiscal, l’impôt brut, etc., vous avez meilleur temps d’effectuer votre propre simulation et vos propres calculs en suivant nos indications. Le revenu fiscal de référence est particulier car il s’agit d’un montant pouvant vous être demandé par certains organismes, par exemple dans le cadre d’impôts locaux.
Effectuer une simulation de ses impôts pour l’année
Le quotient familial est un chiffre par lequel vous allez diviser le revenu net imposable (à ne pas confondre avec votre impôt brut) de votre ménage. Si vous êtes une personne seule, votre quotient familial est de 1. Dans le cas d’un couple marié ou pacsé, le quotient familial est de 2. Ensuite, il faut compter les enfants. Les deux premiers vont compter chacun pour une demi-part. Ainsi, un couple marié avec deux enfants revient à trois parts. Au-delà de deux, chaque enfant supplémentaire compte pour une part. Un enfant handicapé compte dans tous les cas pour une part. Voici une première notion très importante à connaître pour simuler son impôt.
On a évoqué plus haut le foyer fiscal. Il s’agit d’un groupe de personnes qui déclarent leurs impôts ensemble. Le cas le plus courant est un couple marié ou pacsé, ainsi que ses éventuels enfants. En revanche, si vous vivez avec un concubin ou une concubine, vous constituez chacun un foyer fiscal, même si vous êtes sous le même toit. Maintenant que vous savez ce que sont le quotient familial et le foyer fiscal, il ne vous reste plus qu’à comprendre ce qu’est le revenu net imposable pour effectuer le fameux calcul de votre impôt présenté plus haut.
Le revenu net imposable est la somme que vous obtenez après avoir effectué les déductions auxquelles vous avez droit sur la somme de vos revenus perçus. Pour savoir précisément à combien se monte votre revenu imposable, commencez par additionner vos revenus nets. Peut-être avez-vous un salaire, une rente viagère… Tout cela constitue vos revenus nets. Ensuite, si vous êtes salarié, votre déduction forfaitaire de 10 % a été automatiquement appliquée. Celle-ci représente les frais professionnels mais ne peut aller au-delà de 12 305 euros. Enfin, si vous avez des déficits, vous devez les déduire du montant obtenu.
Maintenant que vous connaissez vos revenus imposables, vous devez diviser leur montant par le chiffre de votre quotient familial. Voici alors quel sera votre taux d’imposition :
Jusqu’à 9 807 euros, vous n’êtes pas imposé.
De 9 807 à 27 086 euros, votre taux est de 14 %.
De 27 086 à 72 617 euros, votre taux est de 30 %.
De 72 617 à 153 783 euros, votre taux est de 41 %.
Si vos revenus imposables sont supérieurs, votre taux est de 45 %.
Vous l’aurez compris, il s’agit d’un barème progressif.
Ayez également en tête le fait que l’impôt brut n’est pas forcément ce que vous allez payer au final. En effet, des calculs vont être effectués à partir de celui-ci, notamment d’éventuelles réductions, de façon à obtenir un impôt net. Mais grâce aux explications données plus haut ainsi qu’au tableau des taux d’imposition, vous pouvez calculer combien vous devez selon les tranches de revenus, les additionner puis effectuer une multiplication selon le nombre de parts fiscales. C’en en cela que consiste l’impôt brut.
Des méthodes pour payer moins d’impôts
Nous vous avons présenté le fonctionnement de base de l’impôt en France ainsi que des expressions à connaître absolument en la matière. Néanmoins, la fiscalité est un domaine très complexe, avec ses spécialistes, ses experts. Ceux-ci vous permettent de prendre les meilleures décisions, notamment si vous souhaitez investir et/ou avez de hauts revenus. Les personnes concernées doivent d’ailleurs payer une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une somme à verser en plus de ce qui est prévu par le barème progressif que nous avons présenté ci-dessus. À partir de 250 001 euros de revenus, vous pouvez être concerné par cette contribution et payer ainsi de l’impôt supplémentaire. Cet Impôt sur les hauts revenus est appelé « Impôt de solidarité sur la fortune ».
Certains autres aspects ne concernent pas uniquement les personnes fortunées. C’est le cas, par exemple, du crédit d’impôt, que nous avons cité plus haut, ou encore des réductions et déductions d’impôts. Les façons de faire des économies à ce niveau sont variées (notamment dans l’immobilier) et, là encore, pouvoir compter sur l’aide d’un spécialiste peut se révéler extrêmement utile.
Dans le domaine de l’immobilier, une notion importante est celle de résidence principale. En effet, il se trouve que des réductions d’impôt et autres mécanismes intéressants pour le contributeur ne concernent que la résidence principale. Il serait dommage de passer à côté parce que l’on ignorait ce point !
Dans le domaine des affaires, il convient bien entendu d’être particulièrement attentif à ses valeurs mobilières, c’est-à-dire aux actions, aux obligations, etc. Les revenus qui peuvent être tirés des valeurs mobilières sont les plus-values et les dividendes. Ces derniers sont obtenus à partir des actions, si la société en verse. La plus-value, quant à elle, est un bénéfice obtenu grâce à la vente d’actions. La fiscalité concernant ces deux types de revenus n’est pas la même, raison pour laquelle il vaut la peine de se renseigner à leur sujet.